Depuis le temps (pour certains près d’un quart de siècle) que nous poussons à l’augmentation des salaires, on nous en a servi, des « bonnes » raisons de ne pas augmenter les salariés. Aujourd’hui, c’est à cause de l’inflation subit par l’entreprise (comme si nous ne la subissions pas, nous aussi !).

Ça a commencé avec la fermeture de l’atelier IXA, l’inflation (encore), la désinflation, la déflation, la crise de la vache folle, la réunification de l’Allemagne, la construction du FMPC, la guerre du Golfe, l’arrivée du Vitromix et… la concurrence chinoise.

Plus tard, la construction du bât.60 DCS, la fermeture du DCS, l’amende suite à la fin du cartel des vitamines, la guerre en Irak, la baisse des taux d’intérêts, la hausse des taux d’intérêts, la peste porcine, et… encore la concurrence chinoise.

Ensuite, ça a continué avec la vente de la division vitamines, le rachat du site par DSM, le plan social « Vital », l’éclatement de la bulle internet, la grippe aviaire, le passage aux 35 heures, le « NON » français au traité constitutionnel européen, le « NON » hollandais au traité constitutionnel européen et, la concurrence… …du « plombier » polonais.

Et enfin, l’ouverture du SD4, le projet LEAP, la construction du CY3, la crise bancaire de 2008, l’élargissement de l’Union européenne, le Brexit, la guerre en Ukraine, le Covid et encore et toujours… la concurrence chinoise.

En période de désinflation?… … il n’y a pas lieu d’augmenter les salaires!…

en période de déflation, il faudrait baisser les salaires (tant qu’on y est !),

en période d’inflation, il ne faut pas augmenter les salaires pour ne pas fragiliser l’entreprise et pour enrayer la « spirale inflationniste » (qui est un fantasme d’économiste libéral).

En gros, ce n’est jamais le bon moment pour augmenter les salaires.

Sortez les mouchoirs

S’appuyant sur les résultats du groupe, la direction rejette nos revendications en présentant une situation critique de DSM.

Présentant les mêmes résultats, nos deux co-PDG hollandais ont commenté : « Toutes nos activités ont enregistré une bonne croissance organique au troisième trimestre. Nous continuons à contrer la hausse des prix de l’énergie et des matières premières (…)

(…) nous sommes confiants dans les objectifs financiers à moyen terme de DSM.

Concernant le service de communication de la direction (appelé également syndicat majoritaire), après nous avoir comparé à des enfants capricieux, il affirme que « dès que les jours seront meilleurs, nous aurons pleine capacité à rétablir l’équilibre». Plus tard… toujours plus tard…

Y’en a marre du « plus tard »… les 100 € maintenant !

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